Après le
recul de l'Italie sur les projets d'implantation nucléaire en cours, l'Allemagne signe un tour de force en promettant à ses citoyens la
sortie totale du pays du nucléaire à l'horizon 2022. Alors que l'actualité récente avait parlé d'un
prolongement du programme nucléaire, le gouvernement fédéral dirigé par Angela Merkel a décidé de revenir sur la question et a annoncé ce 30 mai la nouvelle direction que prendrait son pays dans ce domaine. Cette décision qui s'inscrit, rappelons-le, dans un contexte de
défiance vis-à-vis de l'énergie nucléaire sans précédent mais surtout en plein milieu d'une année marquée par différents scrutins aux niveau des landers.

Les réactions n'ont pas tardé à fuser contre cette décision notamment en provenance de la France où la présidente d'Areva,
Anne Lauvergeon qui s'inquiète que cette décision politique ne fasse pas suite à un référendum. Les Tweets et les blogs n'ont pas tarder à relayer cette idée de référendum. En effet, à l'image du site,
effets de terre, l'idée d'un référendum en France sur la sortie du nucléaire dans l'hexagone ne semble pas déplaire puisqu'à l'heure actuelle
70% des français se sont prononcé pour un arrêt progressif des centrales (sondage réalisé par l'IFOP du 15 au 17 mars à la demande d'Europe Ecologie) et que chez leurs voisins suisses ce pourcentage monte à 80.
Le gouvernement suédois a également jugé cette mesure irresponsable alors que son voisin finlandais fait face à une défiance de plus en plus significative de la population face à l'énergie nucléaire.