L'action récente de Greenpeace qui a réussi à placer deux militants pendant toute une journée sur un site nucléaire et lors de laquelle neuf militants ont réussi à déployer des banderoles sur le toit d'une autre centrale montre que la sécurité sur les sites nucléaires ne sera pas améliorée suite à cette mise à niveau puisque l'audit mené par l'Agence de Sécurité Nucléaire (ASN) au lendemain de la catastrophe de Fukushima ne prévoit rien en cas d'intrusion ou d'attaque terroriste.
La question du prix réel de l'énergie nucléaire reste sans réponse à ce jour.
Un rapport parlementaire pointe du doigt l'augmentation du temps de coupure moyen hors événement exceptionnel sur l'ensemble du territoire français. Principal responsable de cet état : le manque d'investissement d'EDF dans sa filiale de distribution de basse et moyenne tension (ERDF). Durant les années 90 et 2000, le géant de l'électricité en France a préféré augmenter sa rentabilité afin que la privatisation se fasse dans un climat de confiance du côté des investisseurs puisque l'argent non utilisé a servi à réduire la dette du groupe et à se concentrer sur la production d'électricité qui est beaucoup plus rentable que l'entretien du réseau. De 50 minutes de coupure moyenne par an, la France est passée à 84 minutes. Une hausse de 68% qui n'a pas manqué de mettre la lumière sur un dysfonctionnement dans le réseau électrique français mais surtout dans son financement qui est maintenant une affaire de fonds privés. L'autre facteur d'aggravation est le recours de plus en plus systématique à la sous-traitance des travaux de maintenance. Le personnel qualifié d'ERDF a été substitué par des travailleurs de sociétés privées qui sont de plus en plus souvent intérimaires.
Un renouveau dans les investissement au niveau de l'ERDF ces dernières années devrait permettre de rétablir ce qui était la norme dans le début du millénaire et dans un monde où l'accès à l'électricité est considéré comme un droit fondamental.
Même si les bases sont posées, la découverte de gisements de pétrole un peu partout dans le monde va ralentir le développement de l'électricité fournie grâce à l'énergie éolienne car cette dernière est beaucoup plus chère à mettre en œuvre. Des projets naissent pourtant ça et là, notamment au Danemark où les études menées sur les différence de pression de chaque côté des pales permettent un meilleur rendement.
L'énergie éolienne connaîtra un regain d'intérêt avec la hausse du prix du pétrole durant la seconde guerre mondiale mais il faudra attendre le premier choc pétrolier pour avoir de vrais financements en recherche et développement.
En France, une étude a pourtant été menée par Electricité de France à Nogent-le-Roi sur un modèle d'éolienne fournissant de l'énergie électrique de 1955 à 1966.
Les premiers gouvernements à s'inquiéter de la dépendance au pétrole des pays industrialisés sont ceux des Etats-Unis d'Amérique, de la république fédérale d'Allemagne et du Danemark. Ils fournissent à leurs chercheurs les moyens de développer des modèles viables en production et en exploitation. L'électricité produite à l'aide du vent devient bon marché malgré l'investissement de base du fait de l'explosion des prix du pétrole.
Les matériaux choisis au départ n'étaient pas forcément les plus appropriés car cassant et il faut attendre 1984 pour avoir les premières éoliennes avec des pales constituées de bois qui résistent mieux aux pressions exercées par le vent. A ce moment-là, les puissances des éoliennes se situent autour de 100kW.
Aujourd'hui, des éoliennes géantes produisent jusqu'à 6MW. L'énergie éolienne semble devenir un peu partout le marché porteur et les plus grandes entreprises qui historiquement avaient un plan de développement basé sur les énergies fossile ou le nucléaire achètent des parts dans le secteur.
La présence d'éoliennes étant souvent sujet à controverse autour des différents lieux d'implantation, la possibilité d'installer des éoliennes en mer a très vite était étudiée, d'autant plus que les vents sont plus faciles à utiliser dans la production d'énergie. Il s'agissait de permettre l'exploitation de la ressource éolienne sans gêner les populations autochtones. Les techniques utilisées pour l'exploitation éolienne en mer ont été mises à contribution pour permettre l'installation d'éoliennes (souvent plus petites que leurs équivalents terrestre) au large des côtes. Le dernier avantage de cette technique d'implantation est l'économie faite sur les sols.