Un des principaux combustibles utilisé fut et reste le bois. Son utilisation en tant qu'énergie se fait de nos jours sous différentes formes, la première est bien sûr à l'état brut car le bois reste la source d'énergie principale dans de nombreux pays en voie de développement. Le dicton dit que le bois nous tient chaud trois fois : quand on coupe l'arbre, quand on le fend et quand on le brûle même si dans une logique de développement durable, il est préférable d'avoir recours au ramassage du bois mort. En gardant à l'esprit ce but, il est nécessaire de connaître les suites de l'utilisation du bois. Un bois coupé et non-replanté ne s'inscrit pas dans cette logique de même qu'un bois déplacé sur des longues distances. De nos jours, il est possible d'utiliser de manière plus efficace sous des formes différentes comme les granulés, les plaquettes forestières ou les briques.
L'eau des douches, de la vaisselle, de la lessive... servira à chauffer un quartier de Nanterre en cours de réhabilitation. Le projet se base sur un principe de pompe à chaleur. Les eaux du quartier de la ZAC Centre-Sainte-Geneviève s'écoulant vers le même collecteur permettront de chauffer en partie les logements dont ils sont issus. Cependant, un forage peu profond et une chaudière à gaz permettront de maintenir la température à un niveau convenable même en cas de dysfonctionnement. C'est le groupe GDF-Suez qui a remporté l'appel d'offre et qui s'occupera donc de la construction et de la maintenance du réseau. Cette solution de chauffage comprenant plus de 50% d'énergies renouvelables dans le processus de production permettra d'abaisser la TVA à 5,5%.
Les forages qui doivent permettre à Orly de réduire sa production de CO2 ont commencé. Un forage va descendre à environ 1750m pour prélever une eau qui est naturellement à 74°C et un second va être creuser à 1400m du premier pour réinjecter l'eau qui aura servit au chauffage des deux terminaux de l'aéroport d'Orly. Le but de l'opération est de fournir de 25% à 30% du chauffage de cette manière et ainsi d'avoir moins recours à la centrale au gaz. L'opération a un coût non négligeable (12 000 000 €) mais devrait permettre de faire des économies de taille dans le temps grâce au recours moins systématique aux énergies fossiles. Cela permettra également de faire une économie de 9000 tonnes de dioxyde de carbone par an.
Un tel forage n'est pas sans risque puisque les plans sont établis sur des calculs. Il est impossible de savoir avant d'avoir forer si le liquide aussi chaud que corrosif sera à la hauteur des espérances. Avec un tel projet, la géothermie de manière générale va gagner en visibilité.
France-air a mis au point une pompe à chaleur gaz qui permet de limiter les pertes d'énergie. L'idée est d'utiliser l'énergie géothermique couplée à un brûleur gaz naturel. La compression devient donc thermochimique au lieu d'être mécanique comme dans le cas des pompes à chaleur. D'autre part, le liquide frigorigène est remplacé dans le cas de Xinoé par un mélange eau-amoniaque sans impact sur l'effet de serre. Le rendement de cette solution est bien meilleur que les pompe à chaleur traditionnelle et permet en outre le chauffage de l'eau sanitaire. L'énergie géothermique participe à 41% dans la production d'énergie finale et la perte énergétique est de l'ordre de 2%.
Cette solution est présenté comme une bonne alternative énergétique mais il ne faut pas oublié qu'une partie de l'énergie n'est pas renouvelable.
sources:
https://www.enerzine.com/12/9458+xinoe---une-pompe-a-chaleur-a-absorption-gaz-naturel+.html
https://www.france-air.com/Portals/0/fichier/documentation/FT/FT_2941_76.pdf
La pompe à chaleur est un terme générique définissant toutes les installations utilisant le procédé de restitution de chaleur dans un milieu chaud par la condensation d'un gaz issu d'un milieu froid. Une pompe à chaleur géothermique est une installation où la source froide est un réseau de canalisations installées sous terre à l'extérieur avec une surface suffisamment grande pour permettre un véritable refroidissement alors que la source chaude est l'intérieur de l'habitation.
Le principe est le même qu'un réfrigérateur ou qu'un climatiseur. On prélève du froid de la source froide pour le restituer dans un environnement déjà plus chaud. Il faut pour cela condenser (mettre à l'état liquide) le gaz qui a circulé dans les circuits à l'extérieur et récupérer la chaleur ainsi produite. Cette chaleur permettra de d'élever la température d'un circuit secondaire qui chauffera l'intérieur. Le fluide frigorigène (celui qui circule à l'extérieur) sera réchauffer et ensuite compresser avant d'être renvoyer dans le circuit de refroidissement. Cette technologie convient à des habitations équipées de chauffage au sol car la température du circuit chauffant n'est pas suffisamment élevé pour permettre le chauffage à l'aide de radiateurs.
Si on fait un parallèle avec un réfrigérateur, l'extérieur de l'habitation est l'intérieur du réfrigérateur et l'intérieur de l'habitation est le dos du réfrigérateur.
Chaudes-Aigues abrite la plus chaude source d'Europe (celle du Par) ainsi qu'une trentaine d'autres sources chaudes mais à des températures inférieures.
L'utilisation de la chaleur du sol remonte à l'époque romaine mais la mise en place d'un chauffage urbain grâce aux eaux de la source date de 1332. A cette époque un réseau de tuyauteries en bois est mis en place pour pouvoir fournir quelques maisons. Au fil des siècles, le système sera étendu à toute la ville. C'est le premier système de chauffage par géothermie du monde. Les sources se situant en amont du village, il n'est pas nécessaire de mettre en place des pompes et l'utilisation de la chaleur se fait seulement grâce à la gravité et à un système de robinet qui permet de contrôler le flux dans la maison. Jusqu'au XIXème siècle, chaque maison possédait une sorte d'évier pour puiser l'eau directement dans la maison mais cela posait des soucis pour l'alimentation en eau chaude des maison en aval et neuf fontaines publiques ont été mises en place dans le village en même temps que l'interdiction de prélever l'eau chaude du système de chauffage.
L'utilisation de l'eau de Chaudes-Aigues pour le chauffage urbain était faite en parallèle de l'utilisation thermale dont les bienfaits pour les rhumatismes étaient déjà connus. Plusieurs bains privés et publics entouraient la source du Par et certaines maisons avaient des piscines. Le bain public qui a aujourd'hui disparu se trouvait sans doute à quelques mètres de la source. Les thermes se situent plus près de la rivière (le Remontalou) et sont une destination prisée pour le traitement des rhumatismes.
Un lavoir utilisant deux bassins pour réguler la température de l'eau est situé sur les bords du Remontalou et avait été financé par une amicale parisienne originaire de la région. Il servait outre l'utilisation traditionnelle à laver la laine dont le filage représentait une industrie majeure à Chaudes-Aigues. L'eau naturellement chaude servait également dans l'équarrissage des porcs .